Sans aller “vers l’infini et au-delà”, ce film d’animation franco-danois nous transporte Tout en haut du monde, et c’est déjà pas mal 😉
Ici, pas d’animal gaffeur qui amuse la galerie ni de ritournelles entêtantes qui pollueront votre quotidien durant des mois, et encore moins de chorégraphie déjantée sous acide mais un scénario hyper bien ficelé et des images d’une poésie incroyable.
Nous étions en congés la semaine dernière et entre la visite du musée Miniature et Cinéma et quelques jours au ski, nous avions prévu un ciné en famille et notre choix s’est arrêté sur Tout en haut du monde, dont nous avions lu une chouette critique dans la presse.
J’avoue que je craignais un peu le graphisme très épuré aux traits assez “simples”, avec de grands aplats de couleurs rehaussés d’ombres. Autant j’aime ce style en peinture, autant dans un film d’animation, j’étais un peu inquiète… Mais autant vous le dire tout de suite : j’ai été bluffée visuellement car c’était tout à fait approprié aux grandes étendues enneigées et à l’histoire en général.
Sans vous dévoiler toute l’intrigue, il s’agit d’une épopée de plusieurs mois qui se déroule à la fin du 19ème siècle. Nous suivons les aventures d’une jeune fille de 15 ans qui nous emmène de la Russie au Pôle Nord en passant par la mer…
Les adultes comme les enfants ressortent émus et transportés, des étoiles plein les yeux car même si l’héroïne est une jeune fille, son histoire est universelle et tous les enfants, à partir de 6 ans, peuvent s’identifier à sa quête.
Et dans la continuité de la sortie à la patinoire, le film nous remplit notre quota de neige et de températures glaciales 😉
2 commentaires
La semaine dernière j’aurais préféré emmener les gones voir celui-ci, plutôt que Chocolat avec Omar Sy (certes très bien) mais pas adapté à un jeune public (et pourtant la bande-annonce sur le cirque toussa).
Signé un parent indigne 😀