Ton MASQUE Kevin !
J’avoue, je m’y attendais un peu, avec un mince espoir qu’on nous dise qu’en fait, on s’était gouré, que les chiffres étaient pas bons, qu’on avait aussi comptabiliser les angines et que du coup, nan nan, rien, c’est bon.
Mais non, donc. Vendredi, le faible espoir s’est évaporer, ne laissant clairement pas assez de place pour comprendre en une seule fois comment tout ça allait bien pouvoir s’organiser.
Mais dans la panique des nouvelles règles, on a retenu un truc : c’est que cette fois-ci, on allait pas se frapper l’école à la maison et que, donc, on allait bosser depuis la table du salon sans devoir calculer combien de bonbons il restait à Kevin dans son sac de billes.
BONNE NOUVELLE !
Allez salut les mioches !
Bon, je t’avoue que ce matin, en claquant la porte derrière mes grands (collège et lycée), et me postant devant mon ordi, j’étais pas hyper à l’aise avec le concept de laisser partir les mômes au front pendant qu’on était bien “protéger” au chaud à la maison.
Heureusement, le plus petit m’a vite rappelé que lui, du coup, il allait plus chez ses grands-parents se faire garder le lundi et que, OH TIENS, on était lundi. Et tout à coup, ma conscience de mère-poule s’est éteinte pour laisser place à mon égoïsme : “arf, si seulement il était déjà en maternelle”.
Est ce que je vis bien cette bipolarité et cette incohérence de mes sentiments parentaux ? Honnêtement, quand je vois et entends les incohérences à chacune des allocutions de nos dirigeants, je me suis dit que j’étais large, j’ai rebu une gorgée de café, et j’ai allumé Netflix.
(En vrai, j’ai joué à la balle, lu les 3 premières pages de 42 bouquins 1-3ans et changé une couche, mais j’essaie de croire que je télétravaille devant ma série, je vis dans le déni, en plus de ma schizophrénie).
On s’y fait ?
Au final, contrairement à la première fois, je suis quand même moins stressée. Il y a 6 mois, àJ3, je frôlais la fissure en prenant ma température toutes les 30 minutes pour être bien certaine de monter en stress pour voir apparaitre un 37.9°c bien anxiogène.
Aujourd’hui, j’essaie de réparer mon imprimante avec les dents pour pouvoir prendre l’air avant que les grands ne reviennent de leurs clusters respectifs.
Résilience ou non ? Va savoir. En tout cas, et après un week-end au moral aléatoire, je trouve que “c’est pas pire”, qu’il “faut ce qu’il faut” et que “d’façon ça finira bien à un moment”.
Du côté des enfants, l’un se réjouit de retourner à l’école, l’autre se dit que quand même, pas d’interros, c’était vachement cool…
Quant au petit, ma foi, croyez moi, il vit sa meilleure vie.
On espère que votre moral à vous est bon et que vos greffons vont bien.
N’hésitez pas à nous donner des idées d’occupations pendant le confinement avec enfant en commentaire (oui, il y a quand même les mercredis et week-end à gérer, j’ai failli oublié), on ne manquera pas de faire des récap pour que tout le monde en profite !