J’ai plusieurs passions dans ma vie, et l’une d’entre elles est très clairement mon amour pour les baskets. Étant capable de partir acheter un pot de sauce bolo et de revenir avec une paire d’Adidas à la place, je ne peux pas vraiment en vouloir à mes enfants d’avoir des étagères dédiées à leurs sneakers eux aussi. A partir du moment où ils ont calmé le jeu au niveau de la prise de pointure hebdomadaire, je n’ai que très rarement su leur dire non dès qu’il s’agissait de baskets.
Mais, même si je suis hyper sympa et cool comme mère, je suis pas non plus complètement tarée (ni riche, surtout), et quand est venu le jour où mon cher ado m’a demandé une paire de Jordan pour les customiser, j’ai dû ruser.
Loin de moins l’envie de brider son soudain rebond créatif, j’ai négocié avec lui.
1/ Trouver une paire de baskets à petit prix
Parce que le principal problème est là. Une paire de baskets, ça coute souvent un rein, et sans vouloir cracher sur les dons artistiques de mon fils, j’avoue que j’avais moyen confiance de le laisser potentiellement maltraiter une paire neuve.
Du coup, j’y suis allée de ma recherche sur le Boncoin et Vinted pour trouver LA paire qui ferait l’affaire.
J’y ai trouvé de tout, notamment des trucs très crades et/ ou très cher pour de l’occasion. Mais heureusement, on déniche des petites pépites dont les vendeurs souhaitent juste se débarrasser.
Et BIM, une paire de Jordan à 10 balles. Ma foi, ça fera l’affaire.
2/ Nettoyer une vieille paire de baskets
Forcément, la plupart du temps, si le vendeur vend ses vieilles baskets à un mini prix, c’est soit qu’elles sont abimées, soit qu’elles sont hyper crados.
Le but étant quand même d’avoir des sneakers en bon état pour travailler dessus, la communication était importante et j’ai rapidement trouvé une paire en bon état mais bien, bien degueu.
Armé d’une brosse à dent, de dentifrice et de bicarbonate de soude, j’ai largué le tout à mon ado, ravi (que dis-je, extatique) de passer 2h dans la baignoire à briquer ses précieuses.
Le cuir est rapidement redevenu blanc. Niveau semelle jaunie, c’est pas tout à fait ça mais franchement, on était pas loin d’un résultat qu’on qualifiera de plutôt bon. Le tout étant surtout de… frotter. Frotter. Et encore frotter.
Les semelles intérieures et les lacets sont passées, eux, à la machine.
3/ Customiser ses baskets grâce aux tutos Youtube
Ouais, les tutos c’est la vie, on sait bien, mais ça marche surtout quand on sait de quoi on est capable (et surtout de quoi on n’est PAS capable).
On a donc jeté notre dévolu sur un tuto qui nous avait l’air tout à fait adapté à nos dons artistiques et notre patience (et notre confiance en nous aussi). Suffit de taper les mots magiques sur notre ami Google et vous trouverez un TAS de tutos, plus ou moins réalisables, notamment sur youtube.
4/ Le matériel nécessaire pour customiser ses baskets
Pour notre custom, simple, on a juste eu besoin des baskets, lacets, de l’huile de coude pour le nettoyage, un tour en machine à laver et un feutre Posca noir pointe medium.
Pour une première fois, je ne voyais pas l’intérêt d’aller investir dans des milliards de feutres. A presque cinq euros l’un, mieux vaut réfléchir avant.
On m’a soufflé que le Posca tenait pas sur la longueur, et, qu’en gros, mieux valait ne pas sortir sous la pluie.
Pour de vrais customisations plus poussées, on trouve des conseils un peu partout, à commencer par une préparation à l’acétone et l’utilisation de peintures diverses et variées.
Bon. Moi, j’avais un Posca noir, je suis pas allée plus loin.
5/ Résultat :
Tadaaaaaaam !
Ça a pris un peu de temps, mais le rendu est sympa, l’ado est ravi et pour ne rien gâcher, on a ce sentiment de fierté qui nous a remplis une fois terminé.
Bref, ça nous a pris un petit week-end, c’était facile et pas cher, alors je ne peux que vous conseiller d’essayer !